Les Québécois ne sont pas tous obsédés par un compte REER pour assurer leurs revenus de retraite. Protégez-Vous se penche sur les «plans B» sur lesquels les gens peuvent compter pour leurs vieux jours.
Le mensuel s'intéresse par exemple à la prolongation de la carrière et à l'ouverture d'un «bed and breakfast», en suggérant que ce n'est pas fou.
Un sondage publié en 2011 par Question Retraite révélait que 50 % des travailleurs québécois estiment que l'idée de travailler au-delà de 65 ans est acceptable.
Par contre, Protégez-Vous lance un avertissement sur la confiance accordée à un fonds de pension ou à un investissement dans l'immobilier. Les régimes peuvent s'effondrer et la gestion d'immeubles peut coûter cher.
En effet, plusieurs personnes ont tendance à privilégier les investissements immobiliers. L'an dernier, selon des chiffres publiés par la Fédération des chambres immobilière du Québec, le prix d'une maison unifamiliale a augmenté de 4 %, les obligations du Canada (10 ans) ont donné un rendement de 1,99 % tandis que l'indice TSX de la Bourse de Toronto a reculé de 11 %.
La Fédération s'attend d'ailleurs à voir les prix immobiliers poursuivre leur progression en 2012. Toutefois, à long terme, personne ne peut prévoir comment se portera le marché immobilier et les prix de vente des immeubles multilogements sont souvent trop élevés.
Protégez-Vous recommande d'oublier l'hypothèque inversée, qui coûte cher, et des tentatives boursières, qui deviennet plus risquées à l'aube de la retraite.
Les investisseurs devraient plutôt se tourner vers l'achat de terrain, selon Martin Provencher, auteur-conférencier et promoteur immobilier.
Les gens devraient épargner 10 % de leurs revenus nets en prévision de la retraite, selon Question Retraite, un organisme créé en 2003 à l'initiative de la Régie des rentes du Québec dans le but de sensibiliser les Québécois à l'importance de commencer tôt à épargner en vue de la retraite.
